Ce travail sur les imaginaires soutient trois objectifs dans le cadre du programme Biodiversité Administrative.
Faire connaître. Les récits référencés dans les cartographies sont autant de visions sur la pluralité des relations possibles avec le monde vivant. Ces alternatives circulent dans le monde social à travers des romans, des nouvelles, des œuvres plastiques, des représentations ou des performances théâtrales. Cette cartographie donne à voir aux acteurs des politiques publiques ces fragments narratifs.
Faire penser. Ces récits sont également des exercices de pensée. Ce sont des objets à réaction que nous soumettons aux agents, aux élus, aux acteurs associatifs pour construire un cadre de réflexion commun soit dans une pure logique spéculative, soit pour mettre en lumière les angles morts de la pensée de l’action publique. Parfois radicales, les propositions fictives engagent les acteurs à se positionner, préciser leurs points de vue, questionner leurs propres pratiques.
Concevoir. Enfin, ces récits offrent des hypothèses de travail pour imaginer et concevoir des formes de l’action publique pour demain. Les institutions et les modes d’organisation biocentrés du roman Ecotopia, le Ministère pour les générations futures de Kim Stanley Robinson, le Parlement de Loire proposé par le collectif POLAU, le monde sans humain de Dougal Dixon ou encore l’argent animal de Michael Cisco sont autant d’inspirations potentielles pour élaborer les politiques de biodiversité de demain.
Exemple de fiches issues de la Cartographie des imaginaires
Vous êtes pressé ?
Ces thématiques sont des propositions cartographiques que nous soumettons à contribution sur la plateforme participative Miro.
Les références citées dans chacune de ces cartographies peuvent être discutées et complétées. Sans prétendre à l’impossible exhaustivité, ces terrains cartographiques se veulent avant tout des espaces collectifs de réflexion et de discussion.
Pour partager avec vos collègues
L’atelier Narratopia est une invitation à étendre les ressources de notre cartographie pour imaginer d’autres situations. Il s’agit d’un exercice de créativité proposant de se baser sur ce que l’on comprend des enseignements des imaginaires pour imaginer des scénarios futurs. Avec cet atelier, nous vous proposons de découvrir certains de ces récits, de jouer avec et d’en imaginer des suites potentielles
Pour partager avec le monde entier !
Notre cartographie des imaginaires existe aussi sous la forme d’une exposition physique et interactive.
Nous vous donnons ici tous les éléments (notice de fabrication, budget, fichiers d’impression) qui vous permettront de la produire et de l’installer dans vos établissements.
Faut-il une dictature écologiste ? Quelle fiscalité environnementale possible ? Qu’est-ce qu’une monnaie vivante ? Comment représenter les intérêts de la nature dans les instances politiques humaines ? Quels droits pour le vivant ? Quelles institutions de la protection de l’environnement ? Cette première cartographie s’intéresse ainsi aux fonctions régaliennes et aux grandes prérogatives des États (l’éducation, l’aménagement du territoire, les formes démocratiques, etc.) au prisme des questions de nature. Elle explore des récits de fiction – et notamment de science-fiction, mais aussi des courants ou manifestes politiques qui proposent des visions des différentes gouvernances possibles de la nature.
Qu’est-ce qu’une société bio-centrée ? Quelle cohabitation possible entre les sociétés humaines et le monde animal sauvage dans nos villes ? Quelles sont les implications d’une société bio-symbiotique ? Comment s’incarnent les relations de domination entre espèces ? … Ce territoire cartographique tente de questionner différents types de relation que les sociétés humaines entretiennent avec le monde vivant sont d’une infinie variété (compétitive, extractiviste, symbiotique, protectric, etc.). À échelle individuelle ou collective, ces récits proposent d’autres formes d’organisation sociale et politique – et même économique – selon les attachements au monde vivant. Ils questionnent aussi la place de l’humain dans son milieu, en interaction avec d’autres espèces.
À quoi ressembleront les paysages de demain ? Quelles conséquences possibles des phénomènes migratoires du monde vivant ? Quelles formes d’habitabilité possibles demain ? Qu’est-ce qu’un milieu urbain renaturé ? Pourquoi fonctionner en biorégion ? Lorsque l’on évoque la « biodiversité », il faut considérer la diversité génétique et la diversité des espèces vivantes mais aussi la diversité des milieux, des paysages et des écosystèmes. Les humains traversent, investissent, contemplent au quotidien les paysages. Forestiers, naturels, urbains, péri-urbains, extra-terrestres, etc., une multitude de paysages peuplent nos imaginaires, nos représentations et notre réalité. Cette cartographie s’intéresse aux différents rapports territoriaux – ou spatiaux – à la biodiversité. Ces récits fictionnels, architecturaux, politiques et artistiques nous questionnent sur les formes d’habitabilité des milieux, sur les mutations paysagères, sur la pertinence des frontières, sur les nouvelles circulations des espèces au cœur de ces paysages.
Vraiment Vraiment
Vraiment Vraiment est l’agence pionnière du design d’intérêt général en France. Elle travaille auprès des clients publics de tous les territoires (du plus métropolitain au plus rural). De la fabrication de mobilier urbain temporaire, à l’amélioration des algorithmes publics en passant par la réinvention des outils des travailleurs sociaux ou au prototypage d’un nouvel espace public, Vraiment Vraiment a une centaine de projets à son actif et est capable de mobiliser toute la palette des compétences et outils du design, au service de l’amélioration de l’action publique.
La Banque des Territoires
La Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Créée en 2018, elle propose des solutions sur-mesure de conseil et de financement en prêt et en investissement pour accompagner les collectivités locales, les entreprises publiques locales, les organismes de logement social, les professions juridiques et les entreprises et acteurs financiers. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales.