L’effondrement de la biodiversité, observé sur l’ensemble de la planète, confronte les sociétés humaines à des risques systémiques qui affectent la sécurité alimentaire, la stabilité du climat, la pérennité des milieux naturels, agricoles et urbains, la qualité des eaux et de l’air, etc.
Cette situation, extrême et inédite dans l’histoire du vivant, est directement corrélée à l’accentuation exponentielle des pressions de l’activité des sociétés humaines depuis les révolutions industrielles. Ces pressions sont de deux sortes :
Ces facteurs sont largement documentés par la communauté scientifique. Bien que certains indicateurs restent incomplets, l’ensemble des données disponibles permet d’identifier les risques encourus par les sociétés humaines et de partager des constats. Au même titre que la question climatique, il n’est plus (vraiment) question de consensus sur le constat, mais de consensus sur les actions à mettre en œuvre, et les moyens alloués à ces actions.
Cette nécessité confronte l’administration publique au défi d’une transformation systémique pour penser la biodiversité comme un objet et un sujet majeur de l’action publique. Car l’effondrement de la biodiversité impose une action transversale aux différentes thématiques habituelles, mais aussi une intervention à plusieurs niveaux : la préservation, la restauration de milieux naturels, la renaturation, l’adaptation, etc.
Face à la complexité et la multiplicité des défis, l’action publique semble devoir se réinventer et se poser des questions relativement inédites. Quelles formes de représentation des intérêts d’entités vivantes non-humaines dans les instances publiques ? Quelle place accorder aux migrations végétales et animales dans l’aménagement et la planification urbaines ? Quels sont les nouveaux communs naturels à administrer ? Quels sont les futurs services administratifs de la biodiversité ? Quelles formes de coopération inédites ? Quelles nouvelles réglementations et normes pour garantir la primauté de la préservation de la biodiversité ? etc.
Soit autant de questions que ce projet cherchera à explorer avec les parties prenantes de l’action publique en deux temps : par l’enquête tout d’abord, puis par l’expérimentation.
Un ensemble d’ateliers est alors pensé selon trois vocations principales.
Vraiment Vraiment est l’agence pionnière du design d’intérêt général en France. Elle travaille auprès des clients publics de tous les territoires (du plus métropolitain au plus rural). De la fabrication de mobilier urbain temporaire, à l’amélioration des algorithmes publics en passant par la réinvention des outils des travailleurs sociaux ou au prototypage d’un nouvel espace public, Vraiment Vraiment a une centaine de projets à son actif et est capable de mobiliser toute la palette des compétences et outils du design, au service de l’amélioration de l’action publique.
La Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Créée en 2018, elle propose des solutions sur-mesure de conseil et de financement en prêt et en investissement pour accompagner les collectivités locales, les entreprises publiques locales, les organismes de logement social, les professions juridiques et les entreprises et acteurs financiers. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales.