Cette école cherche à favoriser, à chaque maillon de l'action publique, des relations plus riches et régulières avec le vivant. Ainsi, elle encourage chacun, qu'il se sente proche ou éloigné des sujets environnementaux, à changer sa pratique professionnelle et contribuer à repenser son administration et ses métiers.
C'est pourquoi l'École de transformation publique par le vivant doit être ouverte au plus grand nombre.
C'est une démarche de vulgarisation environnementale mais aussi administrative.
Elle mobilise les sciences naturelles et les arts, la compréhension logique et l'approche sensible de la biodiversité.
Au programme : comprendre l'écologie, explorer les points de vue du vivant, donner à ressentir les effets de l'activité humaine sur la biodiversité et sur la santé globale, etc. Cela fait naître de nouveaux leviers d'action pour transformer ses pratiques professionnelles.
L'objectif est de dépasser l'approche technique ou gestionnaire de la biodiversité, et de la voir comme un élément essentiel à intégrer pour une action publique durable, en transversalité, à tous les niveaux.
Transformer la culture publique de la biodiversité
En dépassant les registres classiques de connaissances théoriques et en puisant du côté des arts se créent des expériences sensibles, tremplins indispensables pour construire ce corpus commun. La rencontre d'agents non spécialistes avec le vivant crée un nouvel espace de réflexion pour envisager la transformation publique.
Transversaliser les stratégies et pratiques publiques pour la biodiversité
En incluant des profils variés issus de services qui ne sont pas strictement dédiés aux sujets environnementaux, et en sortant d'une approche purement comptable de la biodiversité, on s'assure de la transversalité nécessaire pour prendre en compte le vivant dans ses différentes dimensions.
Créer des outils pour coopérer avec le vivant dans sa collectivité
Afin de faire vivre cette culture des relations avec la biodiversité, cette école propose de concevoir des outils utiles aux personnes formées, et plus généralement à la collectivité. Par exemple, un des premiers objets de produits en sortie de formation peut être un organigramme du vivant dans la collectivité (plus d'informations dans le guide à télécharger).
Élaborer un référentiel d'arbitrage pour décider avec le vivant
Grâce au partage d'une culture transversale des enjeux de la biodiversité, sa collectivité peut prendre des décisions intégrant la dimension biodiversité. Cette école est l'opportunité de concevoir une grille de décision,,, partagée en transversalité à toute sa collectivité.
Et si on imaginait de modèles économiques associés à la préservation et à la restauration du vivant ?
Quatre perspectives pour répondre aux enjeux identifiés : un fonds de financement dédié au fonctionnement ; des biodiversity bonds ; la valorisation du temps citoyen ; le financement participatif.
