Les volontaires de la biodiversité

Et si on proposait aux citoyens de prendre une place active dans la protection et l’épanouissement du vivant ?

Qu'est-ce que c'est ?

Les volontaires de la biodiversité constituent un réseau de citoyens qui mutualisent leur temps et compétences au profit de la biodiversité. Coordonné par un opérateur public, ce réseau de réservistes bénévoles permet par sa multitude de massifier des actions en faveur du vivant ou de répondre à des situations d'urgence.

Découvrez le prototype des volontaires de la biodiversité en vidéo.

L'engagement de ce collectif repose sur deux dynamiques. D'une part, des activités régulières pour acquérir des savoirs et compétences, d'autre part des actions ponctuelles pour réagir à des besoins précis.

La première dynamique est structurée autour d'un programme citoyen annuel pour la biodiversité, la seconde sur un dispositif d'alerte et de secours à même de répondre à des urgences.

Le fonctionnement des volontaires de la biodiversité suppose une instance mixte coordonnée par un opérateur public. L'instance s'organise autour de la formation et de l'animation du collectif de citoyens bénévoles, ainsi qu'autour du dialogue entre pouvoirs et opérateurs publics (type pompiers, etc.) et associations agissantes pour le vivant.

Les avantages pour la collectivité

Prendre soin de la biodiversité au quotidien

Les volontaires peuvent s'engager dans des initiatives associatives coordonnées : dépollution, plantation d'arbres,, montage de dossiers de financement, élimination d'espèces envahissantes, actions de sensibilisation, etc. Cette dynamique permet d’envisager des projets à grande échelle, dépassant les initiatives individuelles. Par exemple, revitaliser les trames écologiques intra-urbaines, en particulier les trames vertes et bleues, qui exigent des travaux de restauration (rivières, canaux) et une gouvernance fédérant acteurs privés et citoyens.

Développer les stratégies de réponse aux urgences environnementales et climatiques

Les collectivités ne peuvent agir seules, tandis qu’une partie de la population est prête à s’engager. Lors de catastrophes, inondations ou marées noires, les volontaires s’inscrivent dans un réseau de coopération entre pouvoirs publics et initiatives citoyennes, associatives ou d’entreprises, coordonné par les gestionnaires de risques. Ce réseau favorise l’interconnaissance, la définition de rôles précis, le partage d’informations et la collaboration sur des actions concrètes.

Planifier l’action environnementale

En définissant un programme citoyen annuel pour la biodiversité, rassemblant événements et actions à venir.

Valoriser les savoirs amateurs

Les sciences naturalistes, historiquement nourries par des citoyens amateurs partageant leurs connaissances, montrent qu'il est prometteur de s’inspirer des pratiques amateures.

Disposer de personnes formées et outillées

Pour massifier les actions de maintenance, de renaturation ou d'interventions d'urgence, il ne suffit pas de constituer un collectif, il faut le former. Le programme "volontaires de la biodiversité" peut être un espace de formation des jeunes aux métiers de la biodiversité

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Découvrir une autre expérimentation
Découvrez le prototype d'une biodiversithèque en vidéo.

À l'instar d'une médiathèque, une biodiversithèque est un équipement public ou un réseau d'équipements publics, guichet unique des services liés à la biodiversité. Elle collectionne et prête aux habitants des ressources mais aussi des outils pour contribuer à la protection de la biodiversité, anime des ateliers, des formations, propose des actions autour du vivant.